The Girl From Home d'Adam Mitzner

Jonathan Caine, un riche trouduc, est obligé, par la force des choses, à retourner vivre chez ses parents. De retour dans sa ville natale, il retrouve, à une réunion des anciens de l'école, l'ancienne reine de l'école, Jackie, qui ne l'avait jamais regardé. Cependant, voyant sa réussite et malgré le fait qu'elle soit mariée, Jackie accepte de le rencontrer et ils finissent par tomber en amour. Le souci, c'est que le mari de Jackie n'est pas vraiment d'accord avec ça et qu'il est particulièrement jaloux. C'est à ce moment-là que tout tourne mal et que Jonathan et Jackie doivent lutter pour leur liberté et leur fin heureuse.

Ce qui est bien dans ce livre, c'est de suivre le changement de Jonathan de trouduc à gars bien. Au début, tout est à propos de ce qu'il peut dépenser, ce qu'il peut avoir, sa carrière, sa chance, mais ensuite, à force de vivre à la maison auprès de son père mourant et avec tout ce qui lui arrive, il se rappelle ce que c'est d'être un gars bien et commence son cheminement pour devenir une personne plus attentive aux autres. Et c'est assez agréable à suivre.

Cependant, même si j'ai apprécié de voir Jonathan lutter pour Jackie, même si l'écriture est agréable, l'histoire ok et que le livre se lit rapidement, l'histoire en elle-même n'est pas captivante, principalement parce que je n'ai jamais accroché avec les personnes. Toute l'histoire est une sorte de cliché entre l'ancienne reine tombée de son piédestal et l'ancien nul de l'école qui a réussi sa vie et intéresse maintenant la reine.

Avertissement : Un e-galley de ce titre m'a été fourni par l'éditeur. Aucune critique n'a été promise et la chronique ci-dessus est une critique non biaisée du roman.

The Never-Open Desert Diner de James Anderson

The Never-Open Desert Diner n'est pas un polar classique. Ben, un routier privé livre principalement une route, la 117, qui n'est pas une route classique. Pratiquement personne ne passe par cette route et seuls les réguliers s'y sentent à l'aise. Ben connait tout ceux qui vivent près de cette route et nous apprenons à les connaître au fur et à mesure de ses livraisons. Il connait tout le monde... sauf une femme. Elle joue du violoncelle, est belle, libre et ardente et Ben en tombe raide dingue. Mais à partir de là, des choses bizarres surviennent, de nouvelles personnes prennent la route et leurs intentions ne sont pas très claires. 

Le meilleur dans ce livre a beaucoup à voir avec l'atmosphère. Elle est étrange, un peu oppressive, dangereuse, captivante et on ne sait jamais ce qui va arriver. Cela me rappelle les petites villes où tout le monde connait les secrets de tout le monde, mais où personne ne parle. Cette ambiance fermée qui peut être aussi lourde à vivre qu'à pénétrer... sauf qu'ici, les secrets sont beaucoup plus explosifs ! 

Les personnages sont bien écrits, ils sont tous différents, entre les deux frères qui vivent en reclus, Walt le propriétaire plutôt revêche du resto jamais ouvert, John qui porte sa croix géante le long de la route et les autres. Ils ont tous une histoire, un passé assez lourd, car on ne vient pas vivre sur la route 117 pour rien et on fini par connaître toutes leurs histoires. 

Alors ce livre n'est pas juste une intrigue bien ficelée (même si elle est sympa et qu'elle s'accélère vers la fin), mais tout un lot de personnages, tous plus intriguant, intéressant, sympathique ou juste énervant ! Et cette route ! C'est un personnage à elle toute seule, rapport à l'atmosphère de désert qu'elle donne.

En résumé, ce n'est pas un livre pour qui aime les intrigues fortes, mais un livre captivant pour qui préfère les personnages avec un contexte fort et une atmosphère particulière à la Bagdad Café à l'action.

Avertissement : Un e-galley de ce titre m'a été fourni par l'éditeur. Aucune critique n'a été promise et la chronique ci-dessus est une critique non biaisée du roman.