The Doll Maker de Richard Montanari

(Byrne and Balzano)
487 pages
Mulholland Books (April 28 2015)

Richard Montanari est une découverte pour moi, bien qu'il n'en soit pas à son premier roman (loin de là, vu que c'est le 8e tome de la série !) Ce roman vient de sortir en anglais, mais comme ses autres livres ont été traduits... celui-ci devrait sortir en français dans quelques temps. 

Dans ce livre, les détectives Byrne et Balzano enquête sur une série de meurtres touchant des enfants. La première victime, une jeune fille, est retrouvée sur un banc fraîchement peint, accompagnée d'une invitation formelle à un thé dansant la semaine suivante. Sept jours plus tard, deux jeunes adolescents sont retrouvés dans une maison abandonnée, posés sur des balançoires fraîchement peintes... accompagnés d'une invitation formelle à un thé dansant et d'une poupée de porcelaine. Byrne et Bazano ont une semaine pour trouver le lien entre les meurtres et empêcher qu'une autre victime soit retrouvée morte. 

J'avoue avoir beaucoup aimé la couverture du livre, intrigante et inquiétante à souhait et que l'histoire m'a vraiment attirée. La bonne nouvelle, bien que n'ayant jamais lu les premiers livres de la série, je n'ai jamais eu l'impression d'avoir loupé un épisode. Il est donc facile de découvrir cette fine équipe par ce livre (et ensuite lire les autres). Byrne et Balzano sont deux flics différents et pourtant très similaires, l'un d'origine irlandaise, l'autre italienne, ils n'en sont pas moins têtes de mules et très proches de leur famille. Je ne sais pas si c'est dû au fait que les personnages sont déjà ancrés dans la série, mais il se dégage un air de familiarité avec Byrne et Balzano, bien que je vienne tout juste de les découvrir. Ce sont deux personnages très sympas et j'allais dire "normaux", au point qu'on a vite la sensation d'être de leur famille

Au départ - et surtout à cause de la couverture (comme quoi la couverture ne fait pas le livre...) - je craignais que les enfants soient transformés en poupées, mais ce n'est heureusement pas le cas. Il y a une certaine tension dans le récit, un côté insidieux aux meurtres qui mélangent l'horrible (tuer, c'est moche) au très sophistiqué, une part très dérangeante dû à une certaine délicatesse dans les meurtres. C'est un peu comme se retrouver à table avec Hannibal Lecteur (dans la série du même nom), vous mangez des choses très élaborées, très classes, mais franchement inquiétantes (est-ce bien du veau que je mange ou le gros porc de l'étage d'en-dessous ?) Montanari réussit la même ambiance, avec un mélange de raffinement à la française et de suspects assez dérangés. Les suspects (les pour ne pas dire le ou la, mouahahah), parlons-en, sont très différents de ce que j'ai l'habitude de lire ! Je ne peux rien dire pour ne pas vous gâcher la surprise (l'horreur ?) de la découverte, mais c'est très prenant.

Bref

Un excellent roman, une ambiance inquiétante, sophistiquée, des personnages attachants et des suspects très dérangeants. C'est un 4.5/5 pour moi. 

Avertissement : Un e-galley de ce titre m'a été fourni par l'éditeur. Aucune critique n'a été promise et la chronique ci-dessus est une critique non biaisée du roman.

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