Le cercle de Bernard Minier

Date de parution14/11/2013
Editeur Pocket
Collection Pocket Thriller, numéro 15696
Nombre de pages789



Ce qu'il y a de plaisant lorsqu'on lit un deuxième roman, c'est qu'on retrouve certains personnages et qu'on commence à les connaître, ils font partie de notre cercle de connaissance (oui, oui, j'ai osé la blague poche !

C'est le deuxième roman de Bernard Minier que je lis et cela me plait de plus en plus, même si, je l'avoue, j'ai parfois un peu de mal avec le personnage central, Servaz, que je ne trouve pas trop trop réaliste (ou alors, s'il l'est, c'est que je n'ai jamais eu l'occasion de rencontrer une personne qui cite à longueur du temps du latin ou des auteurs, même chez mes profs de littérature !)

Mis à part cela, aidé de son équipe (bien sympa d'ailleurs), Servaz retourne dans la ville où il a fait ses études, et où étudie sa fille, pour une enquête haute en retournements de situations et découvertes du passé du commandant. On se prend à espérer une fin heureuse pour Servaz, suite au retour de son amour de jeunesse, on tombe sur un cercle étudiant aux intentions obscurément douteuses, on voit planer avec une horreur des plus plaisantes l'ombre de Julian, le grand méchant de Glacé, le premier livre. Minier nous sert également une critique acerbe des cercles politiques et académiques sans que cela ne tourne en rond (le retour de la blague poche, on ne s'en lasse pas !). On passe d'une piste à une action dans un feu roulant dans ce roman et on ne s'ennuie pas !


Mais quelle est l'histoire ?

Un coup de fil surgi du passé, un e-mail énigmatique, qui signe peut-être le retour du plus retors des serial-killers, précipitent le commandant Martin Servaz dans une enquête dangereuse, la plus personnelle de sa vie. Un professeur de civilisation antique assassiné, un éleveur de chiens dévoré par ses animaux... Pourquoi la mort s'acharne-t-elle sur Marsac, petite ville universitaire du Sud-Ouest, et son cercle d'étudiants réunissant l'élite de la région ? Confronté à un univers terrifiant de perversité, Servaz va rouvrir d'anciennes et terribles blessures et faire l'apprentissage de la peur, pour lui-même comme pour les siens.

Bref

C'est dense et on ne s'ennuie pas. Un deuxième roman encore meilleur que le premier. C'est un 4/5 pour moi. 

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