The Never-Open Desert Diner de James Anderson

The Never-Open Desert Diner n'est pas un polar classique. Ben, un routier privé livre principalement une route, la 117, qui n'est pas une route classique. Pratiquement personne ne passe par cette route et seuls les réguliers s'y sentent à l'aise. Ben connait tout ceux qui vivent près de cette route et nous apprenons à les connaître au fur et à mesure de ses livraisons. Il connait tout le monde... sauf une femme. Elle joue du violoncelle, est belle, libre et ardente et Ben en tombe raide dingue. Mais à partir de là, des choses bizarres surviennent, de nouvelles personnes prennent la route et leurs intentions ne sont pas très claires. 

Le meilleur dans ce livre a beaucoup à voir avec l'atmosphère. Elle est étrange, un peu oppressive, dangereuse, captivante et on ne sait jamais ce qui va arriver. Cela me rappelle les petites villes où tout le monde connait les secrets de tout le monde, mais où personne ne parle. Cette ambiance fermée qui peut être aussi lourde à vivre qu'à pénétrer... sauf qu'ici, les secrets sont beaucoup plus explosifs ! 

Les personnages sont bien écrits, ils sont tous différents, entre les deux frères qui vivent en reclus, Walt le propriétaire plutôt revêche du resto jamais ouvert, John qui porte sa croix géante le long de la route et les autres. Ils ont tous une histoire, un passé assez lourd, car on ne vient pas vivre sur la route 117 pour rien et on fini par connaître toutes leurs histoires. 

Alors ce livre n'est pas juste une intrigue bien ficelée (même si elle est sympa et qu'elle s'accélère vers la fin), mais tout un lot de personnages, tous plus intriguant, intéressant, sympathique ou juste énervant ! Et cette route ! C'est un personnage à elle toute seule, rapport à l'atmosphère de désert qu'elle donne.

En résumé, ce n'est pas un livre pour qui aime les intrigues fortes, mais un livre captivant pour qui préfère les personnages avec un contexte fort et une atmosphère particulière à la Bagdad Café à l'action.

Avertissement : Un e-galley de ce titre m'a été fourni par l'éditeur. Aucune critique n'a été promise et la chronique ci-dessus est une critique non biaisée du roman.

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