The Butcher de Jennifer Hillier - La sortie du jour !


Gallery Books (July 15 2014)
352 pages - 14.99 $ (Kindle Edition)



En ce 15 juillet sort The Butcher de Jennifer Hillier, une jeune auteure qui a déjà fait sensation avec ses deux livres Creep et Freak. J'avoue que je ne l'a connaissais pas encore, mais après avoir lu quelques critiques indiquant qu'elle avait un certain talent pour créer des monstres, je me suis laissée tenter. 



Alors ça raconte quoi ?

En 1985, une série de meurtres s'abat sur Seattle jusqu'au jour où le célèbre "boucher de Beacon Hill" a été tué par Edward Shank, chef de police. Quelques 30 ans plus tard, Shank est retraité, veuf et donne en héritage sa maison à son petit-fils, Matt, qu'il a aidé à élever. 

Matt, jeune chef très à la mode et très ambitieux, décide de faire des travaux dans le jardin de la maison et fait une découverte macabre. Face à ce lourd secret familial, il doit décider s'il doit se taire, aller à la police ou gérer l'affaire lui-même. 

Pendant ce temps, Sam, la petite amie de Matt, continue d'enquêter sur le boucher de Beacon Hill qu'elle soupçonne d'avoir tué sa mère... 2 ans après qu'il ait été descendu par la police et fini par tomber sur le secret de Matt. 

Pourquoi lire ce livre

Pour la création du monstre qu'a réussie Jennifer Hillier. Même si l'on sait rapidement qui est le véritable boucher, il n'en reste pas moins qu'il est très présent dans le récit et qu'il fait froid dans le dos ! Pour Sam, que l'on veut avertir d'arrêter de fouiner aussi naïvement et de larguer cet égoïste de Matt. Pour Matt, personne dont l'ambition passe avant tout jusqu'au jour où sa vie bascule (bien fait pour ta pomme Matt !)

J'ai également apprécié l'image donnée de la maison de retraite où va Edward et les diverses relations qui s'y tissent. C'est assez drôle, tout en paraissant réaliste. Partant du principe qu'il s'agit d'une résidence pour personnes aisées et en santé, le fait que cela s'apparente à un collège met un peu de légèreté dans le livre tout en rendant certains meurtres encore plus cruels et froids

Il est vrai que l'identité du boucher est si inenvisageable pour les personnages (parce que nous, on sait rapidement et sans doute possible qui c'est), qu'il leur est difficile d'y croire et que la conclusion ne peut que prendre du temps à s'établir. Cependant, la fin est peut-être un peu rapide par rapport à la montée en puissance. Il n'en reste pas moins que Hillier réussi très bien à nous faire sentir une certaine angoisse, alors que l'on ne peut qu'assister aux meurtres d'un monstre aussi froid et cynique qu'Hannibal Lecter peut l'être

The Butcher est un roman qu'on lit d'une traite, non pas pour trouver le coupable, mais parce qu'on se demande où il va frapper la prochaine fois. On se doute de certaines victimes, mais on ne sait pas quand ni comment il va frapper. Aux victimes que l'on devine, s'ajoute d'autres jeunes filles dont la malchance les fait rencontrer le boucher (ok et là, je préfère prévenir car je sais que certaines personnes ne veulent pas lire ça : il est question de viol). C'est donc un livre stressant où les morts s'accumulent et où le monstre ne cesse de devenir encore plus horrible par sa froideur, son cynisme et son manque flagrant d'émotions. 

Bref

Un personnage à la Hannibal Lecter, une série de meurtres devant lesquels on se sent impuissant, une bonne montée en puissance, c'est un 4/5 pour moi. 


Avertissement : Un e-galley de ce titre m'a été fourni par l'éditeur. Aucune critique n'a été promise et la chronique ci-dessus est une critique non biaisée du roman.

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