Le projet Bleiberg de David S. Khara

10/18 (Dec 5 2011)
312 pages - 13,05 $



C'est encore une fois grâce à l'éditeur Le French Book que je découvre un auteur français. Et je dois dire que c'est bien parce que j'aime les livres édités par eux que j'ai choisi ce livre, car les histoires d'espionnage ne sont pas ce que je choisis en premier. Mais il faut dire que le fait que cela parle d'histoire m'a aussi aidé à choisir ce roman... 


Mais quelle est l'histoire ?

1942. Pologne. Camp de Stutthof. Le chef suprême de la SS rencontre secrètement le scientifique en charge du plus important projet du 3e Reich. De nos jours. États-Unis. Jay Novacek, jeune trader new-yorkais, dépressif et alcoolique, reçoit la visite de deux émissaires de l'armée. Son père, haut gradé de l'US Air Force, vient d'être assassiné. Alors que la C.I.A. dépêche un agent pour protéger le fils du défunt, près de la base de Langley, en Virginie, un agent du Mossad abat un espion à l'issue d'un interrogatoire musclé. Muni de nouvelles informations, il se rend vers son prochain objectif : un certain Jay Novacek. Venue des heures les plus sombres de l'Histoire, une terrible machination se met en branle, menaçant l'humanité tout entière. N'est-il pas déjà trop tard pour l'arrêter ?

Et pourquoi lire ce livre ?

Le rythme sans relâche de l'histoire. Ce livre est court et intense. Depuis le tout début, on est happés par le récit. Cela commence par Jay que l'on suit tout au long et à la première personne. J'ai d'ailleurs trouvé sympa de vivre l'histoire avec les deux autres protagonistes, mais à travers les yeux de Jay qui apporte de l'humour noir comme je l'aime. Jay est aidé d'un agent du Mossad, Eytan, un géant qui cache un lourd secret (secret que l'on comprend bien vite) et d'une agente de la CIA, assez mignonne pour redonner le goût de vivre à Jay. L'histoire est donc racontée selon différents points de vue et on passe de la troisième personne à la première personne lorsqu'il s'agit de Jay, mais cela se fait très bien et permet de rendre le récit plus léger lorsque Jay lance quelques phrases bien ironiques. 

L'histoire est bien menée, on récupère les indices nécessaires au fur et à mesure, même si on découvre des choses par soi-même et avant les protagonistes (ce que je trouve toujours un peu dommage)(mais qui peut être flatteur : ouais! j'ai trouvé la réponse avant lui!)(en même temps, lui étant un personnage, c'est assez niaiseux de se trouver meilleur)(mais on trouve son plaisir où on veut, hein ?) Les trois compères se retrouvent donc à courir après les éléments manquants leur permettant de sauver le monde et sauver leur vie. Avec ça, si je vous dis qu'il est question de CIA, Mossad et autres organisations cachées, mais mondiales... ça vous donne une bonne idée de la tension dans ce livre. Avis aux amateurs de complot mondial, de mutation génétique et autre expérimentation, Le projet Bleiberg vous plaira! (les anti-OGM y trouveront aussi des arguments de poids

On côtoie une foule de personnages, depuis les protagonistes - Jay le trader-blaireau qui se révèle intelligent, drôle et assez humble finalement, Eytan le personnage énigmatique que l'on voudrait connaître plus encore, surtout vu son passé et Jackie de la CIA, le Petit Pimousse : petite mais costaud! - jusqu'aux personnages historiques (Himmler, Hitler et autres 'ti nazis avides d'expériences scientifiques et de création de la créature parfaite). Car oui, on passe d'une époque à une autre, d'une gang de joyeux larrons à une autre, ça dégomme, ça rafale et ça laisse pantois

Bref

Un excellent livre qui se lit rapidement, à l'histoire haletante et à l'humour ravageur. Le projet Bleiberg a connu un très grand succès et c'est bien mérité. C'est un 4,5/5 pour moi. 

Avertissement : Un e-galley de ce titre m'a été fourni par l'éditeur. Aucune critique n'a été promise et la chronique ci-dessus est une critique non biaisée du roman.



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