Promesse de Jussi-Adler Olsen

PENGUIN GROUP Dutton - 8 septembre 2015

J'ai lu le premiers roman de Jussi-Adler Olsen, Miséricorde, en français et je l'avais adoré. Il m'avait suffit du trajet Québec-New-York pour le lire. La particularité de cet auteur, pour ce premier roman, était que j'avais deviné très vite le coupable, mais que la dynamique du duo Morck / Assad avait fait tout le charme du livre.

J'ai lu Promesse en anglais (The Hanging Girl), le 6e tome de la série "Département V" qui vient de sortir en français. J'étais donc super contente de pouvoir lire ce livre, même si je n'ai pas lu tous les livres sortis avant celui-ci.

Première remarque, il s'est visiblement passé beaucoup de choses entre le premier et le sixième tome. Deux personnes se sont jointes à l'équipe et je n'ai pas trop su pourquoi, ni comment, mais il y a beaucoup de non-dits ou sous-entendus entre eux. Alors, ce n'est certes pas bien grave, mais cela s'ajoute au fait que j'ai moins apprécié ce tome que l'autre. 

Je ne sais pas si c'est la traduction en anglais, mais j'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans l'histoire. Entre autres, je n'ai pas retrouvé le ton drôle, ironique ou un brin cynique qui rendait la flemmardise de Morck sympatoche. Comme dans Miséricorde, on sait très trop rapidement qui a fait le coup et même pourquoi, sauf que si, dans le premier livre, le fameux duo, l'ambiance et le stress du dénouement ajoutaient beaucoup à l'histoire, cette fois-ci non. Les enquêteurs piétinent, Morck est limite gonflant à ne vouloir rien faire, le-la coupable continue de tuer sans gêne pendant que Morck et Assad enquêtent sur un vieux meurtre. Bref, parce que je connaissais l'auteur, j'attendais la montée en puissance du récit, le brin d’excitation, le plaisir des échanges entre les deux compères, mais c'est arrivé trop tard dans le livre. 

Cette fois-ci l'ambiance est à la secte, mais Adler évite les clichés et nous donne un-e coupable dont les motifs sont très humains. Et ça, j'avoue avoir apprécié. Les gens dans cette secte ne semblent pas tous des illuminés et ils sont libres de leur mouvement. Au final, ce sont les bons vieux motifs d'amour, haine et jalousie qui ressortent. Adler nous montre également très bien le fait que des personnes qui veulent croire, en quelque chose ou quelqu'un, savent ne pas voir la vérité en face d'elles, ce qui laisse le champ libre à une personne mal intentionnée. 

Mais quelle est l'histoire

En plein milieu de sa sieste durement gagnée dans son bureau au sol-sol de son commissariat, Carl Morck, le chef du département V, reçois un appel d'un collègue qui travaille sur l'île danoise de Bornholm. Carl essaie d'esquiver lorsqu'il se rend compte que son collègue veut lui passer son affaire, mais quelques heures plus tard, il reçoit une nouvelle qui rend son assistante, Rose, encore plus furieuse que d'habitude. Carl doit donc embarquer son département dans l'enquête sur une ancienne affaire tragique sur la mort d'une jeune fille de 17 ans qui a disparu de l'école pour être retrouvée morte suspendue dans un arbre. L'enquête les amènera depuis l'île isolée de Bornholm jusqu'à une secte qui glorifie le soleil et où Carl, Assad, Rose et le dernier arrivé, Gordon, vont tenter de trouver le lien avec une nouvelle vague de meurtres et un manipulateur qui refuse de laisser quoi que ce soit ou quiconque en travers de son chemin.

Bref

La fin récupère bien l'histoire, cela devient plus intéressant, mais je suis globalement un peu déçue par ce livre. C'est un 3/5 pour moi.




Avertissement : Un e-galley de ce titre m'a été fourni par l'éditeur. Aucune critique n'a été promise et la chronique ci-dessus est une critique non biaisée du roman.

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